II

Yahmose… Yahmose…

Renisenb, encore assommée par le choc, répétait le nom sans discontinuer. Comme si elle ne pouvait accepter cette vérité, à laquelle il lui fallait pourtant croire…

Elle était assise devant le Tombeau, à sa place habituelle, et le bras de Hori s’enroulait encore autour de sa taille. Elle ne se rappelait pas comment elle était remontée au Tombeau. Elle ne pouvait que dire et redire le nom de son frère.

— Oui, fit doucement Hori, Yahmose !… Yahmose, depuis le début.

— Mais comment ? Et pourquoi ?… N’a-t-il pas, lui aussi, failli mourir empoisonné ?

— Non, répondit Hori. Il ne risquait pas de mourir. Il avait fait très attention à ne boire que fort peu de vin, juste assez pour être malade et il n’a eu ensuite qu’à feindre des souffrances qu’il n’éprouvait pas. C’était pour lui, il le savait, le seul moyen de détourner les soupçons.

— Mais il ne peut pas avoir tué Ipy ! À ce moment-là il tenait à peine sur ses jambes !

— Dis qu’il faisait semblant. Souviens-toi que Mersu affirma que, le poison éliminé, il retrouverait ses forces rapidement. C’est bien ce qui s’est passé !

— Mais pourquoi, Hori ? C’est ce que je n’arrive pas à comprendre !

Hori soupira.

— Te rappelles-tu, Renisenb, que je t’ai dit un jour qu’il existait une pourriture qui venait de l’intérieur ?

— Très bien. J’y pensais encore tout à l’heure.

— Tu m’as dit, tu ne l’as sans doute pas oublié, que le mal est entré ici avec Nofret. C’est une erreur. Il était déjà caché dans les cœurs. Nofret l’a seulement fait apparaître. Parce qu’elle était là, il est sorti de ses repaires. Chez Kait, l’amour maternel s’est transformé en un égoïsme insensé pour elle et ses petits. Sobek a cessé d’être un joyeux garçon pour devenir un vantard et un débauché. Ipy, qui n’était qu’un enfant gâté, assez sympathique malgré tout, s’est mis à faire toutes sortes de plans. Henet s’est affirmée la venimeuse créature que tu sais. Satipy s’est révélée brutale et peureuse et Imhotep lui-même n’a plus été qu’un tyran, plein de vanité et de prétention…

Renisenb passa la main sur ses yeux.

— Tout cela est vrai, je l’ai découvert moi-même, petit à petit… Mais pourquoi tout cela est-il arrivé ? Pourquoi tous ces gens se sont-ils transformés ?

Hori haussa les épaules.

— Qui le sait ? Il est possible que le changement soit dans l’ordre des choses et que, si l’on ne devient pas meilleur et plus sage, les forces mauvaises qui sont en nous se développent nécessairement. Il se peut aussi qu’ils aient tous mené une vie trop renfermée, qu’ils aient eu le tort de se replier sur eux-mêmes. Ou encore qu’il en aille de ces choses comme d’une maladie contagieuse, qui gagne de proche en proche…

— Mais Yahmose, lui, ne semblait pas avoir changé ?

— C’est exact, Renisenb, et c’est pour cela que je me suis mis à le soupçonner. Les autres, en se laissant aller à leur véritable nature, se délivraient. Yahmose, lui, était un timide, qu’on menait facilement et qui manquait du courage nécessaire pour se révolter. Il avait de l’affection pour son père, travaillait dur pour lui donner satisfaction, mais Imhotep, qui le trouvait lent et plutôt bête, ne faisait de lui aucun cas. Satipy, de son côté, le traitait rudement. Peu à peu, Yahmose s’est aigri. Il n’en laissa rien voir, mais au fond de son cœur, il était ulcéré. Plus il grandissait doux et aimable, plus le ressentiment grandissait en lui…

« Et soudain, au moment où il espérait enfin être récompensé de son ardeur au travail pendant des années, alors qu’il pensait devenir l’associé de son père, Nofret arriva, Nofret qui était belle et qui allait blesser tes trois frères dans leur vanité d’homme : Sobek en lui laissant comprendre qu’elle le tenait pour un imbécile, Ipy en le traitant comme un petit garçon et Yahmose en lui déclarant nettement qu’à ses yeux il n’était pas un homme. À partir de ce moment-là, Satipy, par ses récriminations perpétuelles, par le mépris qu’elle affichait à l’égard de son époux, à qui elle ne se faisait pas faute de répéter qu’il n’était pas un homme, Satipy a exaspéré Yahmose, qui a fini par perdre son sang-froid. Il a rencontré Nofret sur le sentier et, comme il était à bout, il l’a poussée…

— Mais c’est Satipy qui…

— Non, non, Renisenb ! C’est ce qui te trompe ! Satipy était en bas. Elle a vu la scène. Tu comprends ?

— Mais Yahmose était avec toi dans les champs !

— Depuis une heure seulement, Renisenb ! Souviens-toi que, lorsqu’on a découvert le corps de Nofret, il était froid. Tu lui as toi-même touché la joue. Tu as cru qu’elle était tombée quelques instants plus tôt, mais, en fait, c’était impossible. Elle était morte depuis deux heures au moins. Sinon, avec le soleil qu’il faisait ce jour-là, sa joue n’aurait pas été glacée quand tu y as porté la main. Satipy avait assisté à la chute. Tremblante de peur, ne sachant que faire, elle resta dans les environs et, quand tu es arrivée, elle essaya de t’éloigner…

— Comment sais-tu tout ça, Hori ?

— Je l’ai deviné assez vite en observant la conduite de Satipy. Il était évident qu’elle avait mortellement peur de quelqu’un ou de quelque chose et j’ai bientôt acquis la conviction que c’était Yahmose qu’elle redoutait. Elle ne le bousculait plus et, bien au contraire, elle s’empressait de lui obéir en toutes choses. L’affaire l’avait bouleversée. Yahmose, qu’elle méprisait, qu’elle tenait pour un faible, Yahmose avait tué Nofret. Sa conception du monde s’en trouvait sens dessus dessous. Comme la plupart des femmes qui parlent très haut, elle était assez lâche et ce nouveau Yahmose la terrorisait. Elle avait si peur qu’elle parlait durant son sommeil. Yahmose ne fut pas long à se rendre compte qu’elle devenait pour lui un danger.

« Et tu dois maintenant comprendre, Renisenb, ce que tu as vu de tes yeux le jour de la mort de Satipy. Ce n’est pas une vision qui a provoqué sa chute. Quand elle s’est retournée, elle a vu ce que tu as vu aujourd’hui : le visage de l’homme qui la suivait, son propre époux, un visage qui indiquait clairement que Yahmose allait la précipiter dans le vide, comme il le fit pour Nofret. Dans sa terreur, elle a fait un pas en arrière et est tombée. Et quand, expirante elle a murmuré le nom de Nofret, elle essayait simplement de te dire que c’était Yahmose qui avait tué Nofret.

Après un silence, Hori poursuivit :

— C’est à cause d’une remarque stupide d’Henet qu’Esa devait découvrir la vérité. Henet se plaignait de mon attitude envers elle, disant que j’affectais de ne pas la voir et de toujours regarder derrière elle, comme si je voyais dans son dos quelque chose qui ne s’y trouvait pas. Là-dessus, continuant, elle prononça le nom de Satipy et ce fut pour Esa une révélation : elle comprit que les choses étaient beaucoup plus simples qu’elle ne le pensait, que Satipy ne regardait pas derrière Yahmose, mais elle regardait Yahmose lui-même. Pour s’assurer qu’elle ne se trompait pas, Esa fit allusion à son idée en des termes voilés, qui ne pouvaient avoir de sens pour personne, sauf pour Yahmose, si elle avait vu juste. Effectivement, les propos d’Esa le surprirent et il le laissa deviner, de façon imperceptible, mais bien assez pour que ta grand-mère fût sûre d’avoir entrevu la vérité. Le malheur, c’est qu’à partir de ce moment-là, Yahmose savait qu’elle le soupçonnait. Si elle parlait de ses soupçons, il le comprit, tout de suite, tout deviendrait vite très clair, en dépit de l’histoire racontée par le petit pâtre, un pauvre gosse dévoué à son seigneur Yahmose, prêt à faire tout ce qu’il lui ordonnait, et même à avaler, sur son conseil, une drogue qui lui procurerait un sommeil dont il ne s’éveillerait plus…

— Comment croire, Hori, que Yahmose ait pu accomplir des choses pareilles ? Nofret, oui, je comprends ! Mais les autres crimes ?

— C’est assez difficile à expliquer, Renisenb ! Mais, quand on est engagé sur la voie du mal, on ne s’arrête plus ! Toute sa vie, c’est probable, Yahmose fut un violent qui se dominait. Il devait mépriser sa propre faiblesse, ce rôle de fils soumis qu’il avait accepté, et j’imagine que l’assassinat de Nofret lui donna le sentiment d’être extrêmement puissant. Il s’en aperçut d’abord avec Satipy, qui, après l’avoir rudoyé pendant des années, se montrait maintenant humble et soumise. Tous les griefs accumulés dans son cœur se firent jour. Sobek était plus beau que lui, Ipy plus intelligent. Il fallait se débarrasser d’eux. Yahmose entendait devenir le maître de la maison, le seul homme sur lequel son père pût s’appuyer. La mort de Satipy dut lui être agréable, en donnant une force nouvelle à ce sentiment de puissance qu’il sentait en lui. À partir de ce moment-là, le raisonnement l’abandonna, l’esprit du mal le posséda tout entier.

« Toi, Renisenb, tu ne le gênais pas et, dans la mesure où il était capable d’affection, il t’aimait. Mais la pensée que ton époux partagerait avec lui l’administration du domaine lui était insupportable. Je crois que, si Esa se rallia à l’idée de ton mariage avec Kameni, ce fut pour deux raisons : d’abord, parce qu’elle se disait que, si Yahmose frappait de nouveau, ce serait plutôt Kameni qu’il viserait que toi – elle me faisait d’ailleurs confiance pour veiller sur ta sécurité – ensuite, parce qu’en femme résolue qu’elle était, elle voulait provoquer un événement décisif. Yahmose, que je surveillais sans qu’il le sût, car il ignorait que je le suspectais, pouvait, croyait-elle, être pris sur le fait.

— C’est bien ce qui est arrivé ! J’ai eu tellement peur, Hori, quand je l’ai vu derrière moi !

— Je le sais, Renisenb, mais nous ne pouvions pas faire autrement. Aussi longtemps que je ne perdais pas Yahmose de vue, tu ne courais aucun danger. Mais ça ne pouvait pas durer éternellement. Je savais que, si l’occasion s’offrait pour lui de te précipiter du sentier à l’endroit même d’où Nofret et Satipy étaient tombées, il ne manquerait pas de la saisir, parce que cela renforcerait l’explication superstitieuse qu’on donnait de ses différents crimes…

— Alors, le message qu’Henet m’a transmis ne venait pas de toi ?

Hori secoua la tête.

— Je ne t’ai envoyé aucun message.

— Mais alors, pourquoi Henet…

Renisenb s’interrompit et murmura :

— Je n’arrive pas à comprendre le rôle d’Henet…

— Pour moi, dit pensivement Hori, Henet sait la vérité. Elle l’a laissé entendre à Yahmose ce matin même et c’est à mon sens une grave imprudence. Il s’est servi d’elle pour t’attirer ici. Elle s’est volontiers prêtée à son jeu, car elle te haïssait.

— Je le sais.

— Je me demande comment les choses se sont passées ensuite. Henet se figurait que ce qu’elle savait lui conférait un pouvoir immense, et Yahmose ne pouvait la laisser vivre !

Yahmose a dû devenir fou depuis peu. Je t’assure qu’il n’était pas mauvais autrefois.

Renisenb, souviens-toi que je t’ai raconté une dispute qui eut lieu entre Sobek et lui quand ils étaient encore tous deux des enfants ? Sobek frappait la tête de Yahmose sur le sol et ta mère intervint, pâle et tremblante, et lui dit : « C’est dangereux ! » Je pense qu’elle voulait dire qu’il était dangereux de faire des choses comme ça à Yahmose. Le lendemain, Sobek était malade, intoxiqué par des aliments, paraît-il… Mais je crois bien que ta mère se rendait compte de la fureur contenue de Yahmose et qu’elle redoutait ce que pouvait déjà dissimuler la douceur et la gentillesse de son petit garçon…

Renisenb soupira.

— Il n’y a donc pas d’êtres au monde qui soient ce que nous les croyons ?

Hori, souriant, répondit :

— Si, quelquefois. Kameni et moi, Renisenb. Nous sommes tous les deux, je crois, tels que tu nous vois. Kameni et moi…

Il avait prononcé ces derniers mots d’un ton lourd de sens. Renisenb leva la tête. Elle comprenait qu’elle vivait un des moments décisifs de sa vie. Hori poursuivait :

— Nous t’aimons tous les deux, Renisenb, tu dois le savoir…

Doucement ; elle répondit :

— Pourtant tu n’as pas protesté quand on a parlé de mon mariage… Tu n’as rien dit ! Pas un mot !

— C’était parce que j’entendais te protéger, Renisenb, et Esa l’avait fort bien compris. Si je voulais surveiller Yahmose, j’étais dans l’obligation de ne point m’attirer son animosité et ton mariage devait donc me laisser indifférent.

D’une voix émue, il ajouta :

— Il faut que tu comprennes, Renisenb, que j’ai été l’ami de Yahmose pendant des années, que je l’aimais et que j’ai tout fait pour convaincre ton père de lui donner la situation et l’autorité qu’il désirait. Je n’ai pas réussi et tout cela lui est venu trop tard. Pourtant, si au fond de mon cœur j’étais persuadé que Yahmose avait tué Nofret, j’aurais voulu ne pas y croire. Pour Nofret, je lui trouvais des excuses, car je l’aimais bien et je savais qu’il n’était pas heureux… Puis il y eut la mort de Satipy, celle de Sobek, celle d’Ipy, celle d’Esa, enfin Henet. J’ai compris qu’en Yahmose le mal l’avait définitivement emporté sur le bon… et c’est ainsi que Yahmose a péri de mes mains. Une mort rapide, presque instantanée…

— La mort, toujours la mort !

— Non, Renisenb ! Ce que tu as devant toi maintenant, ce n’est pas la mort, c’est la vie !… Ta vie !… Avec qui veux-tu la partager ? Avec Kameni ou avec moi ?

Renisenb regardait droit devant elle la vallée avec le ruban argenté du Nil.

L’image de Kameni se présenta à ses yeux, avec son beau visage souriant, tel qu’elle l’avait vu lorsqu’ils étaient allés se promener ensemble sur le fleuve. Beau, fort et joyeux. Elle sentit son cœur battre plus vite. À ce moment-là, elle l’aimait. Et elle l’aimait maintenant encore. Il pouvait prendre dans sa vie la place qui avait été celle de Khay…

« Oui, songeait-elle, nous serons heureux ensemble, nous aurons de beaux enfants, solides et bien bâtis. Nous aurons de dures journées de labeur… et de délicieuses promenades sur le Nil. La vie sera de nouveau ce qu’elle fut avec Khay. Que puis-je demander de plus ? Est-il autre chose que je puisse souhaiter ? »

Lentement, très lentement, elle tourna la tête vers Hori et, sans mot dire, elle l’interrogeait. Comme s’il eût entendu sa question, il y répondit :

— Quand tu étais toute petite, Renisenb, je t’aimais déjà. J’aimais ton petit visage grave et cet air de confiance avec lequel tu venais vers moi pour me demander de réparer tes jouets cassés. Plus tard, après huit ans d’absence, tu es revenue t’asseoir ici et tu m’as livré le fond de ton âme, si différente de celle des autres membres de ta famille. Ta pensée, Renisenb, ne tourne pas en cercle sur elle-même, elle ne reste pas prisonnière entre des murs étroits, elle est comme la mienne, elle s’évade, elle va au-delà du fleuve, elle découvre un monde qui évolue, un monde où tout est possible à ceux qui ont du courage et de l’imagination…

— Je sais, Hori. Ces choses-là je les ai ressenties auprès de toi. Mais pas toujours. Il y a des moments où je ne puis pas te suivre, où je me sens seule…

Elle se tut brusquement, incapable de trouver les mots qui traduiraient les idées qui luttaient pour se faire claires en son esprit. Que serait la vie avec Hori ? Elle ne le voyait pas. Il était aimable et bon, il l’aimait, mais ne lui resterait-il pas souvent incompréhensible ? Ils savouraient ensemble des moments de beauté, des instants inoubliables, mais que serait leur vie de tous les jours ?

D’un mouvement instinctif, elle se tourna vers lui, les mains tendues.

— Oh ! Hori, décide pour moi ! Dis-moi ce que je dois faire !

Il lui sourit, mais sans prendre ses mains et, parlant peut-être à Renisenb, à l’enfant Renisenb pour la dernière fois, il dit :

— Ce n’est pas à moi, Renisenb, de te dire ce que tu dois faire de ta vie, car c’est ta vie et c’est toi seule qui peux décider d’elle.

Elle comprit alors qu’aucun secours extérieur ne lui viendrait, qu’elle devait se prononcer seule, et le choix à faire lui apparut soudain, très simple, entre la vie toute tracée, d’une part, et, de l’autre, une autre vie sans doute difficile. Elle fut très fortement tentée de se lever et de prendre le sentier descendant vers la vallée, le sentier qui la conduirait à la vie banale et heureuse qu’elle connaissait déjà, la vie qu’elle connaissait pour l’avoir menée aux côtés de Khay. C’était la sécurité, de petites joies quotidiennes et de petits chagrins, une vie calme où elle n’aurait à redouter que la vieillesse et la mort…

La mort !… Elle ne pensait qu’à la vie et la mort, de nouveau, s’imposait à elle. Khay était mort. Kameni, un jour, mourrait et ses traits, comme ceux de Khay, s’effaceraient dans le souvenir de Renisenb…

Elle se tourna de nouveau vers Hori. Il était debout devant elle et, pour la première fois, elle, s’avisa avec étonnement qu’elle ne s’était jamais vraiment souciée de savoir comment était son visage. Ce besoin, elle ne l’avait jamais eu… Alors, d’une voix grave, de cette même voix qui une fois déclara qu’elle descendrait le sentier un soir, au coucher du soleil, elle dit :

— J’ai choisi, Hori. C’est avec toi que je veux partager ma vie, dans la bonne et la mauvaise fortune, jusqu’à ce que vienne la mort…

Il la prit dans ses bras, posa sa joue contre la sienne avec une tendresse nouvelle et elle se sentit soudain débordante de vie et de bonheur.

« Si Hori devait mourir, songea-t-elle, lui, je ne l’oublierais pas, car Hori est un chant qui chante dans mon cœur à jamais et contre lequel la mort ne peut rien ! »

 

FIN

La mort n'est pas une fin
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Christie,Agatha-La mort n'est pas une fin(Death comes as the End)(1945).French.ebook.AlexandriZ_split_077.html